L’Ère de la propulsion nucléaire


Avec un total de 282 sous-marins qui y sont répertoriés, l’épopée des sous-marins français et les fascicules présents sur ce site ont pu être réalisés à partir de la base de données élaborée par Marc Castel amicale Narval, amendée par Patrick Deleury amicale Argonaute. Toutes ces réalisations sont sous couvert du copyright AGASM.
Bonne plongée dans le monde des bateaux noirs !

  • Le Prototype à terre PAT

Dès le début de la construction du Redoutable, la formation, des ingénieurs de quart, officiers de quart, opérateurs réacteur (Kr et Aa), machine (Km et Pat mach), usine électrique (Ke) sans oublier les chimistes (Chichi) et les instrumentistes (Zizi), a été nécessaire. Le prototype à Terre, implanté sur le site de Cadarache (13), accueillait pour la phase pratique les stagiaires des cours d’atomiciens dispensés à l’école atomique ( EAMEA) de Cherbourg.

Le centre Marine Jouques (13) accueillait les stagiaires.

Les pionniers des stages PAT 1 à 26

  • Sous-marin Nucléaire Lanceur d’Engins (SNLE) classe Le Redoutable

C’est en mars 1963 que fut décidé la construction du premier SNLE sous le nom de projet Q242. La coque Q244 construite en 1950, trop petite pour recevoir une chaufferie nucléaire à boucles fut utilisé pour construire le sous-marin expérimental  Gymnote

Début de la mise sur cale en 1964, le lancement le 29 mars 1967, le sous-marin nucléaire lanceur d’engins le Redoutable sera admis au service actif le 1er décembre 1971. Au nombre de 6, le dernier de la série L’Inflexible sera retiré du service actif en 2008.

 Les SNLE classe Redoutable

Le Redoutable 1963-1991

 

  • Sous-marin Nucléaire d’Attaque (SNA) classe Rubis

Dans les années 70, après la mise en service des SNLE, il est décidé de construire une classe de sous-marin SNA. Tout d’abord connu sous le nom de SNA 72 puis classe Provence, elle est rebaptisée classe Rubis. Les sous-marins seront équipés de la nouvelle chaufferie nucléaire K48, plus compacte pour être intégrée dans la coque du sous-marin.

Au nombre de 8 initialement les 2 derniers furent annulés en 1992, la construction du premier le Rubis démarre en 1976 et sera livré en 1983. Les 6 sous-marins sont toujours en service. Le premier qui sera retiré du service actif sera le Saphir courant 2019 avec l’arrivée du programme Barracuda et du premier de série Le Suffren.

Les SNA classe Rubis

  • Sous-marin Nucléaire Lanceur d’Engins Nouvelle Génération (SNLE NG) classe Le Triomphant

Pour remplacer les SNLE de la classe Le Redoutable, en 1989 démarre la construction du Triomphant, ils sont équipés, tout comme le PA Charles de Gaulle, de la chaufferie type K15, plus compact intégrant le générateur de vapeur au dessus de la cuve. Il est mis en service 1997, suivront Le Téméraire, Le Vigilant et Le Terrible. Les 4 SNLE sont en activité dans la Marine nationale.

Les SNLE classe Le Triomphant

Vivre une patrouille sur SNLE

Plonger  à bord du SNLE Le Terrible

  • Sous-marin Nucléaire d’Attaque Nouvelle Génération (SNA NG) classe Suffren

2019 verra l’arrivée des SNA NG classe Suffren issu du programme Barracuda, le premier de série Le Suffren débute sa construction en 2007, il sera lancé en 2019 pour remplacer la classe Rubis. 6 sous-marins sont prévus d’être construits.

SNA type Suffren  fascicule à venir

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/marine/divers-organismes/force-sous-marine/cb-barracuda-couvb-copie/5907918-1-fre-FR/cb-barracuda-couvb-copie.jpg