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Traduction

Le cénotaphe pour les morts et les disparus de l’Arme Sous-Marine Française

Comme le fait l’association des sous-mariniers de Kiel pour le cénotaphe de Möltenort, la section locale de Toulon de l’AGASM, association sœur, s’occupe du cénotaphe de son Arme Sous-Marine à proximité de la plus importante base de la Marine en méditerranée.

Une visite virtuelle de ce grand projet et une photo panoramique envoyée par le président de l’AGASM – CA 2S Dominique Salles – et présentée ici donne une bonne idée de ce monument.

Il a été inauguré le 28 novembre 2009 et se dresse à l’extrémité de la presqu’île du Mourillon, à proximité immédiate de la Tour Royale, une forteresse du XVIème siècle qui, à l’époque, veillait sur l’entrée du port de Toulon. Le cénotaphe a la forme d’un massif de sous-marin moderne de 6,5m de haut, sur l’avant duquel s’élève une statue, plus grande que nature, d’une veuve et son enfant. Le bonnet de marin dans les mains de l’enfant symbolise la douleur des familles.

Une fois par mois, les membres de la section locale se réunissent pour déposer une couronne à la mémoire des sous-mariniers disparus en mer, lors des deux guerres mondiales, pendant l’entre-deux guerres, avant 1914 et après 1945 ; ils le font également aux dates anniversaires des pertes tragiques de la Minerve (1968) et de l’Eurydice (1970) (1).

Les morts des accidents de le Galatée, de la Doris et de l’Émeraude n’ont pas non plus été oubliés.

                                                                                                                                              Raimund Waliner

(1)     Le 27 janvier 1968 à 07h45, la Minerve, un sous-marin de la classe Daphné, au schnorchel à environ 25 nautiques de Toulon transmit à un PATMAR son HPA à la base. Pour cette sortie d’entraînement, l’équipage se composait de 52 hommes. Après ce contact on n’a plus eu trace du sous-marin. Le 9 février 1968, eut lieu à bord d’un sous-marin de la même classe, l’Eurydice, une cérémonie d’hommage à l’équipage disparu, en présence du Président de la République, Charles de Gaulle. Deux ans plus tard, début mars 1970, l’Eurydice disparut dans les mêmes approches de Toulon et dans des conditions également inexpliquées. Par contre l’épave de l’Eurydice fut retrouvée le 22 avril 1970.

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