Hommage, en mer comme à terre, aux marins disparus à bord du sous-marin Minerve.

Les familles auprès des leurs.

Ce 14 septembre, les familles se resserrent au pied du monument à la veille d’une rencontre si longtemps espérée.

crédit photo Francis Jacquot

Elles y sont accueillies par ces mots :

« Il y a 500 jours, pour un cinquantenaire, nous nous retrouvions ici, auprès de vous, familles de nos camarades de la Minerve.

Jour de souvenir, ce 28 janvier permettait d’honorer vos proches, nos anciens et d’en garder un vivant souvenir au travers de ces mots :

« Ici, au large de Toulon,  point de croix sur leur tombe mais, sur les vagues courtes ourlées de frêle écume, vous verrez coiffes blanches en rangs bien ordonnés, qui y montent la garde, qui veillent encore pour nous ». 

On soulignait ainsi l’ignorance d’un lieu, l’absence d’une tombe.

Aujourd’hui, notre présence a une résonance plus grande : à la satisfaction de savoir où nos anciens reposent, s’ajoute le bonheur -oui le bonheur  et le mot n’est pas trop fort- de voir regroupés, en plus grand nombre encore qu’en ce 28 janvier 2018, leurs proches les plus chers : vous-même, vous famille « Minerve ».

500 jours

  • pour passer d’un souvenir diffus, douloureux et solitaire, à la vérité,  palpable  puis maintenant durable, de retrouvailles intimes avec vos trépassés.
  • pour voir s’amplifier découvertes et liens entre familles, jusque là et pour beaucoup, inconnues l’une de l’autre. »

Ce 15 septembre, à bord du porte-hélicoptères Tonnerre, cérémonie de recueillement pour les famille et la Marine Nationale sur les lieux de la disparition du sous-marin Minerve. À son bord, 250 proches des 52 marins morts le 27 janvier 1968, mais aussi la ministre des Armées Florence Parly et le chef d’État major de la Marine Christophe Prazuck.

©Benoit Emile/Marine Nationale/Défense