Le 1er équipage du SUFFREN termine sa formation sur simulateur avant les essais à la mer.

Le premier équipage du Suffren, sous-marin nucléaire d’attaque à de nouvelle génération de la Marine nationale a effectué sa formation à l’école de navigation sous-marine de Toulon.

L’école utilise plusieurs simulateurs conçus et livrés par Naval Group, constructeur de la classe Suffren et concepteur du système de combat du sous-marin.

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Simulateur de sécurité plongée © Lisa Bessodes / Marine Nationale / Défense

Contacté par Naval News, un officier du SIRPA a expliqué que la fin de la formation-entraînement du premier équipage « bleu» de Suffren avait commencé il y a six semaines. Les sous-marins français disposent de deux équipages (Rouge et Bleu). L’équipage bleu, en route vers le chantier naval de Cherbourg, débutera les essais à la mer du Suffren, pendant que l’équipage rouge va lui succéder sur les simulateurs pour débuter sa propre formation.

Tous les marins du premier équipage du Suffren ont déjà l’expérience des sous-marins de classe Rubis. Le premier équipage est constitué d’un mélange des équipages Bleu et Rouge : 63 marins du Bleu et 39 du futur équipage Rouge.

Tous les équipages des sous-marins de la classe Suffren passeront par l’ENSM-BPN (École de navigation sous-marine et des bâtiments à propulsion nucléaire) pour leur formation et l’entraînement préalable à l’embarquement.

La formation standard prend de 4 à 12 mois (selon la fonction occupée à bord du sous-marin) et couvre tous les aspects des opérations sous-marines : de la navigation de base à l’entraînement tactique ainsi que de la planification de mission complexe comme l’attaque d’objectifs à terre (une nouvelle capacité de la classe Suffren liée à la mise en œuvre de missiles de croisière) à la réaction aux avaries. L’objectif est que l’équipage se familiarise avec l’environnement du sous-marin et acquière les bons réflexes.

L’un des simulateurs, la plateforme sécurité-plongée, est une plateforme « 3 axes » qui permet de simuler avec précision assiette et roulis du sous-marin et offrir ainsi aux stagiaires un environnement « réaliste ». Le central opérations (CO) du type Barracuda est également disponible dans cette installation à terre.

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Vue du simulateur de sécurité plongée depuis le pupitre de commande des instructeurs © Lisa Bessodes / Marine Nationale / Défense

La première divergence du réacteur nucléaire aura lieu en décembre. Le Suffren commencera les essais en mer au premier trimestre 2020. D’abord autour de Cherbourg (où se dérouleront les premières plongées statiques puis en route libre à faible immersion), puis au large de Brest (pour les essais plongée profonde) et, enfin, dans la région de Toulon (fin été / début automne 2020) pour les essais des systèmes d’armes. L’admission au service actif devrait être prononcée en fin d’année 2020.

source : navalnews.