De nouvelles informations possibles sur le « Céphalopode », un drone sous-marin armé.

Selon certaines informations, le bureau de conception de sous-marins russe Rubin aurait fait l’objet d’une attaque de pirates informatiques présumés chinois. Si le fait est marquant, l’illustration l’est plus encore : elle montrerait le « Céphalopode », un drone sous-marin armé peu connu

Ce drone sous-marin armé  disposerait  d’un fort large dôme sonar Doté d’une seule hélice  il pourrait avoir un rôle ASM ou anti-surface. Il apparaît armé de deux torpilles. Réserves restent  de mise. L’illustration, qui  paraît  convaincante, n’est pas connue et  peut être le fruit d’un piratage. Notons la présence du logo  d’un bureau russe de R&D

Selon l’auteur de l’article, le dessinateur, quel qu’il soit, connaissait bien les drones russes et productions des chantiers Rubin. L’image elle-même semble donc légitime. Mais tout est dans le contexte, et rien ici ne permet de définir l’avancement du projet. Dès lors, de conclusions hâtives dans un sens ou dans l’autre.

Les schémas précédents, de sources russes, sont crédibles. Apparaissent quelques différences dont l’emplacement des propulseurs d’étrave et verticaux.

Les dimensions sont en mm

Comme estimé  pour le « Céphalopode », l’engin disposerait d’un poste d’emport d’armes de chaque côté de la coque. Bien qu’étroit, l’emplacement a  bonne dimension pour une torpille de 334mm de diamètre. La longueur présentée, de 1,80m est  trop courte pour les types de torpilles connus.

Dans une évocation précédente, l’auteur avait considéré  la torpille MTT pour extrapoler la taille du véhicule. la torpille ici représentée ne peut pas être la MTT (elle est trop longue) : la longueur alors estimée était de 10 m, loin  des  6,975m ici présentés.

En bref

Le « Céphalopode » serait beaucoup plus petit que ce qui avait été suggéré et disposerait de nouvelles armes, plus petites. Le  sonar est également plus petit qu’estimé. Il semble dès lors que l’engin ici présenté est un drone de taille proche  du « Klavesin » existant.

La Chine et la Russie sont censées collaborer sur une nouvelle génération de sous-marins classiques. Des attaques comme celle-ci, si l’on pense qu’elles proviennent de la Chine, risquent de compromettre cette relation. L’idée, déjà douteuse, d’un  projet de sous-marin commun semble encore plus difficile à défendre.

source HI Sutton